lundi, 21 janvier 2019
La fin de la stabulation entravée en 2030 en production laitière biologique
Par Ricardo Codina
La Norme biologique canadienne est présentement en cours de révision. Cette révision mène vers une fin de la pratique des vaches attachées en production laitière biologique aux dires d'Alexandre Lampron 1er vice-président du Syndicat des producteurs de lait biologique du Québec (SPLBQ).
Ce dernier, interrogé par La Terre de chez-nous dans le cadre de l'assemblée générale annuelle du SPBLQ du 18 janvier dernier à Québec, déclare : « Il y a beaucoup de pression, surtout de la part du Canada anglais, pour qu’il n’y ait plus d’élevages en stabulation entravée en bio. Certains aimeraient y mettre fin rapidement, dès l’entrée en vigueur de la prochaine norme, en 2020. Nous [au Syndicat] proposons la fin de la stabulation entravée pour 2030 ». C'est à titre de 1er vice président des producteurs de lait bio du Québec que Monsieur Lampron participe à la Table de révision de la Norme biologique canadienne.
Mme Nicole Boudreau, coordonnatrice de la Fédération biologique du Canada, a confirmé à La Terre de chez-nous, que le retrait graduel de la stabulation entravée fait partie de la recommandation du groupe de travail sur la révision de la Norme. Recommandation qui sera soumise au comité technique prochainement pour vote. Mme Boudreau déclare au sujet de la révision de la Norme : « Il faut maintenir la confiance des consommateurs. Ceux-ci soutiennent le bien-être animal et s’attendent à ce que les vaches ne soient pas attachées ».
Le SPLBQ chiffre à environ 50% des fermes laitières biologiques du Québec qui comptent des vaches attachées. Nous sommes au Canada la province comptant le pourcentage le plus élevé de fermes laitières biologiques en stabulation entravée. Selon Monsieur Lampron et Mme Nicole Boudreau, la recommandation passera du fait que l'on souhaite le retrait total de la stabulation entravée pour 2030. Reste à savoir si le lait bio importé (conséquence de l'ACEUM) respectera le même cahier de charge.
Bryan Denis, président du SPLBQ, estime que personne n'est surpris de la recommandation. Il déclare à La Terre de chez-nous : « Les agriculteurs sont déjà préparés mentalement [à la fin de la stabulation entravée en biologique]. On s’attend à ça. Et avec une échéance en 2030, ça laisserait quand même 11 ans pour s’adapter ». La dernière variable qui reste, pour un observateur externe, est la suivante : est-ce que le consommateur canadien aura la même exigence pour le lait bio produit par nos producteurs que celui produit ailleurs? On sait que les grands accords de libre-échange ne sont généralement pas très équitables pour nos agriculteurs.
La Norme biologique canadienne est présentement en cours de révision. Cette révision mène vers une fin de la pratique des vaches attachées en production laitière biologique aux dires d'Alexandre Lampron 1er vice-président du Syndicat des producteurs de lait biologique du Québec (SPLBQ).
Ce dernier, interrogé par La Terre de chez-nous dans le cadre de l'assemblée générale annuelle du SPBLQ du 18 janvier dernier à Québec, déclare : « Il y a beaucoup de pression, surtout de la part du Canada anglais, pour qu’il n’y ait plus d’élevages en stabulation entravée en bio. Certains aimeraient y mettre fin rapidement, dès l’entrée en vigueur de la prochaine norme, en 2020. Nous [au Syndicat] proposons la fin de la stabulation entravée pour 2030 ». C'est à titre de 1er vice président des producteurs de lait bio du Québec que Monsieur Lampron participe à la Table de révision de la Norme biologique canadienne.
Mme Nicole Boudreau, coordonnatrice de la Fédération biologique du Canada, a confirmé à La Terre de chez-nous, que le retrait graduel de la stabulation entravée fait partie de la recommandation du groupe de travail sur la révision de la Norme. Recommandation qui sera soumise au comité technique prochainement pour vote. Mme Boudreau déclare au sujet de la révision de la Norme : « Il faut maintenir la confiance des consommateurs. Ceux-ci soutiennent le bien-être animal et s’attendent à ce que les vaches ne soient pas attachées ».
Le SPLBQ chiffre à environ 50% des fermes laitières biologiques du Québec qui comptent des vaches attachées. Nous sommes au Canada la province comptant le pourcentage le plus élevé de fermes laitières biologiques en stabulation entravée. Selon Monsieur Lampron et Mme Nicole Boudreau, la recommandation passera du fait que l'on souhaite le retrait total de la stabulation entravée pour 2030. Reste à savoir si le lait bio importé (conséquence de l'ACEUM) respectera le même cahier de charge.
Bryan Denis, président du SPLBQ, estime que personne n'est surpris de la recommandation. Il déclare à La Terre de chez-nous : « Les agriculteurs sont déjà préparés mentalement [à la fin de la stabulation entravée en biologique]. On s’attend à ça. Et avec une échéance en 2030, ça laisserait quand même 11 ans pour s’adapter ». La dernière variable qui reste, pour un observateur externe, est la suivante : est-ce que le consommateur canadien aura la même exigence pour le lait bio produit par nos producteurs que celui produit ailleurs? On sait que les grands accords de libre-échange ne sont généralement pas très équitables pour nos agriculteurs.