lundi, 26 février 2018
La Canadienne, une race de vache encore bien vivante
Par Ricardo Codina
C'est le 27 février à 19h que le Musée québécois de l'agriculture et de l'alimentation va présenter, en collaboration avec l'ITA campus de La Pocatiere, une conférence avec le biologiste Mario Duchesne intitulée : La Canadienne, une vache du passé toujours d'actualité.
Le journal Le Placoteux, de Kamouraska, nous apprend que ce conférencier connaît bien le sujet puisqu'il est le coordonnateur des activités de l'Association de mise en valeur de la race bovine Canadienne depuis sa fondation en 2007.
L'article nous apprend que la race a plus d e 400 ans d'histoire et a la singularité d'être typiquement nord-américaine. Au milieu du 19ième siècle cette race comptait un cheptel de 300 000 têtes car adaptée au climat et aux besoins de l'industrie laitière de l'époque. Avec le temps, malheureusement pour elle, certains préjugés et l'apparition de nouvelles races amorcèrent injustement son déclin.
Mais pas sa disparition car des ressources génétiques diversifiées furent conservées. Même s'il reste moins de 300 vaches pures, un retour en force de la Canadienne n'est pas à exclure. Pour que cela arrive, ce ne sera toutefois pas simple. La Canadienne doit créer sa propre filière et se permettre d'adopter une signification du mot performance qui soit la sienne. C'est une filière de spécialité qui lui permettra de croître, estime Mario Duchesne biologiste et M. Sc. en écologie animale de l'Université Laval.
Depuis la fondation de l'Association de mise en valeur de la race bovine canadienne en 2007, Monsieur Duchesne coordonne toutes les activités de mise en valeur de la Canadienne dont les projets de valorisation et de développement qui doivent toujours considérer l'intégrité de son patrimoine génétique, ses qualités et aptitudes ancestrales spécifiques. C'est dans ce cadre qu'il a travaillé au développement de l'appellation de spécificité « Fromage de vache de race canadienne » et qu'il veille aux communications entre les intervenants œuvrant dans la filière laitière de la Canadienne.
En terminant, rappelons que cette conférence fait partie d'un programme bis-mensuel s’étalant du 30 janvier au 9 avril 2018. À chaque deux semaine donc, un intervenant du monde agricole ou un professeur de l'ITA donne une conférence au Musée québécois de l'agriculture et de l'alimentation. Ces conférences sont ouvertes au public et sont gratuites.
L'article nous apprend que la race a plus d e 400 ans d'histoire et a la singularité d'être typiquement nord-américaine. Au milieu du 19ième siècle cette race comptait un cheptel de 300 000 têtes car adaptée au climat et aux besoins de l'industrie laitière de l'époque. Avec le temps, malheureusement pour elle, certains préjugés et l'apparition de nouvelles races amorcèrent injustement son déclin.
Mais pas sa disparition car des ressources génétiques diversifiées furent conservées. Même s'il reste moins de 300 vaches pures, un retour en force de la Canadienne n'est pas à exclure. Pour que cela arrive, ce ne sera toutefois pas simple. La Canadienne doit créer sa propre filière et se permettre d'adopter une signification du mot performance qui soit la sienne. C'est une filière de spécialité qui lui permettra de croître, estime Mario Duchesne biologiste et M. Sc. en écologie animale de l'Université Laval.
Depuis la fondation de l'Association de mise en valeur de la race bovine canadienne en 2007, Monsieur Duchesne coordonne toutes les activités de mise en valeur de la Canadienne dont les projets de valorisation et de développement qui doivent toujours considérer l'intégrité de son patrimoine génétique, ses qualités et aptitudes ancestrales spécifiques. C'est dans ce cadre qu'il a travaillé au développement de l'appellation de spécificité « Fromage de vache de race canadienne » et qu'il veille aux communications entre les intervenants œuvrant dans la filière laitière de la Canadienne.
En terminant, rappelons que cette conférence fait partie d'un programme bis-mensuel s’étalant du 30 janvier au 9 avril 2018. À chaque deux semaine donc, un intervenant du monde agricole ou un professeur de l'ITA donne une conférence au Musée québécois de l'agriculture et de l'alimentation. Ces conférences sont ouvertes au public et sont gratuites.