samedi, 30 septembre 2017
Les émissions de méthane issues de l'élevage sont plus élevées que prévu
Par Ricardo Codina
Le méthane, tout comme le CO2 est en partie responsable du réchauffement climatique. Mais, surprise, les émissions de méthane issues de l'élevage sont plus élevées que prévu. Le nombre et la taille des animaux sont en augmentation en Asie, en Afrique et en Amérique centrale et du sud, nous apprenait une étude parue parue dans la revue Carbon Balance and Management vendredi et dont fait état l'Agence France-Presse.
Le méthane, le CH4 est un gaz à effet de serre qui s'incruste à moins long terme dans l'atmosphère, mais il a un effet réchauffant plus significatif que le CO2. Malheureusement pour nous, le CH4 est 11 % plus élevé que les prévisions du rapport du GIEC de 2006.
Le CH4 en plus grande quantité que prévue dans notre atmosphère est issu de la fermentation du processus de digestion des ruminants, principalement les bovins, mais aussi aux méthodes d'entreposage et de traitement de leurs résidus de digestion. Julie Wolf, auteure principale de l'étude et chercheuse au ministère américain de l'Agriculture (USDA) déclare : «Dans de nombreuses régions du monde, la quantité de bétail évolue, et l'élevage produit des bêtes plus grosses, ingérant un plus gros volume de nourriture. Cela, couplé avec des changements dans la gestion du bétail, peut conduire à des émissions accrues».
Les émissions de méthane émises par l'élevage varient beaucoup d'un endroit à l'autre du monde ceci étant dit. Ghassem Asrar, co-auteur de l'étude et directeur du Joint Global Change Research Institute du Maryland, déclare à ce sujet : «Les émissions de méthane issues du bétail ont crû le plus fortement dans les régions qui se développent rapidement, en Asie, en Amérique latine, en Afrique. En revanche ces émissions ont augmenté moins fortement aux États-Unis, au Canada, et elles ont légèrement baissé en Europe occidentale» Mais, globalement, nous avons émis depuis 2006 environ 11% plus de CH4 que prévu. Sur l'ensemble des gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère c'est environ 16% alors que le CO2, issus de la combustion d'énergies fossiles compte pour environ 75%.
Dave Reay, professeur de l'université d'Édimbourg en Écosse, déclare à propos de l'étude : «Notre alimentation incluant de plus en plus de viande et de produits laitiers, son coût climatique tend à croître. Réduire la production de méthane issu des vaches ce n'est peut-être pas aussi spectaculaire que des éoliennes ou des panneaux solaires, mais c'est au moins aussi vital».
Le méthane, tout comme le CO2 est en partie responsable du réchauffement climatique. Mais, surprise, les émissions de méthane issues de l'élevage sont plus élevées que prévu. Le nombre et la taille des animaux sont en augmentation en Asie, en Afrique et en Amérique centrale et du sud, nous apprenait une étude parue parue dans la revue Carbon Balance and Management vendredi et dont fait état l'Agence France-Presse.
Le méthane, le CH4 est un gaz à effet de serre qui s'incruste à moins long terme dans l'atmosphère, mais il a un effet réchauffant plus significatif que le CO2. Malheureusement pour nous, le CH4 est 11 % plus élevé que les prévisions du rapport du GIEC de 2006.
Le CH4 en plus grande quantité que prévue dans notre atmosphère est issu de la fermentation du processus de digestion des ruminants, principalement les bovins, mais aussi aux méthodes d'entreposage et de traitement de leurs résidus de digestion. Julie Wolf, auteure principale de l'étude et chercheuse au ministère américain de l'Agriculture (USDA) déclare : «Dans de nombreuses régions du monde, la quantité de bétail évolue, et l'élevage produit des bêtes plus grosses, ingérant un plus gros volume de nourriture. Cela, couplé avec des changements dans la gestion du bétail, peut conduire à des émissions accrues».
Les émissions de méthane émises par l'élevage varient beaucoup d'un endroit à l'autre du monde ceci étant dit. Ghassem Asrar, co-auteur de l'étude et directeur du Joint Global Change Research Institute du Maryland, déclare à ce sujet : «Les émissions de méthane issues du bétail ont crû le plus fortement dans les régions qui se développent rapidement, en Asie, en Amérique latine, en Afrique. En revanche ces émissions ont augmenté moins fortement aux États-Unis, au Canada, et elles ont légèrement baissé en Europe occidentale» Mais, globalement, nous avons émis depuis 2006 environ 11% plus de CH4 que prévu. Sur l'ensemble des gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère c'est environ 16% alors que le CO2, issus de la combustion d'énergies fossiles compte pour environ 75%.
Dave Reay, professeur de l'université d'Édimbourg en Écosse, déclare à propos de l'étude : «Notre alimentation incluant de plus en plus de viande et de produits laitiers, son coût climatique tend à croître. Réduire la production de méthane issu des vaches ce n'est peut-être pas aussi spectaculaire que des éoliennes ou des panneaux solaires, mais c'est au moins aussi vital».