mardi, 12 décembre 2017
Le bien-être animal dans les fermes laitières du Québec en route vers l'excellence
Par Ricardo Codina
Les producteurs laitiers du Québec répondront dans les prochains mois à des critères plus élevés en matière de bien-être animal grâce au programme pro-Action, écrit à Dre Danielle Fournier-Lévesque, M.V., dans les pages de La Terre de Chez-nous du 11 décembre 2017.
Cette dernière déclare que les médecins vétérinaires praticiens du Québec applaudissent cette initiative visant à assurer les besoins élémentaires des bovins laitiers et des conditions de logement agréables par une tierce partie. L'objectif étant que les vaches laitières aient une vie productive et le plus agréable possible.
Le programme proAction établis ses critères et exigences à partir du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers. Code publié en 2009 par le Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage.
Une liste d'exigences qui va permettre de mettre en place les mesures souhaitées a été produite par un comité technique où siège des médecins vétérinaires, des producteurs laitiers, des agronomes et membres des associations provinciales de producteurs laitiers. Du côté des médecin vétérinaire, l'apport au programme proAction se fera surtout lors d'étapes plus délicates en matière de bien-être animal comme, par exemple, lorsqu'il est question d'écornage ou de castration. Si on parle de l'écornage, plus précisément, il est précisé dans le manuel de référence que cela doit être précédé par l'utilisation d'une méthode de soulagement de la douleur selon les recommandations d'un médecin vétérinaire. La méthode est laissée à sa discrétion car lui seul est habilité à juger de l'utilisation judicieux des médicaments pour les animaux.
L'évaluation à la ferme se fera en deux temps :
1- Examen d'un nombre préétabli d'animaux selon la grosseur du troupeau où sera évalué la présence de lésion aux zones sensibles, dénombrement des cas de boiterie, condition de chair des animaux.
2- Un agent valideur validera ensuite d'autres critères : accessibilité de l'eau pour tous les animaux, veaux inclus, présence de litière dans le logement des bêtes etc.
Au final, les producteurs laitiers bénéficieront d'un rapport détaillé de la situation de leurs animaux. Cela leur permettra de savoir où leur établissement se situe par rapport à l'ensemble des exploitations et où les efforts doivent être mis pour atteindre l'excellence souhaitée. Le médecin vétérinaire praticien est un intervenant absolument nécessaire afin de soutenir les producteurs laitiers du Québec à atteindre ces objectifs en santé et bien-être animal.
Dre Danielle Fourniere-Lévesque, M.V., termine son article en rappelant ce qu'est, en bref, le programme proAction. C'est un programme en six volets. Deux sont présentement en place sous le nom de Lait canadien de qualité : Qualité du lait, Salubrité du lait.Le volet traçabilité est en cours mais peu d'impact au Québec puis-qu’ici un tel système existe. Les trois autres volets qui se mettent en place sont les suivants : bien-être animal, biosécurité et environnement. Par Ricardo Codina
Les producteurs laitiers du Québec répondront dans les prochains mois à des critères plus élevés en matière de bien-être animal grâce au programme pro-Action, écrit à Dre Danielle Fournier-Lévesque, M.V., dans les pages de La Terre de Chez-nous du 11 décembre 2017.
Cette dernière déclare que les médecins vétérinaires praticiens du Québec applaudissent cette initiative visant à assurer les besoins élémentaires des bovins laitiers et des conditions de logement agréables par une tierce partie. L'objectif étant que les vaches laitières aient une vie productive et le plus agréable possible.
Le programme proAction établis ses critères et exigences à partir du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers. Code publié en 2009 par le Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage.
Une liste d'exigences qui va permettre de mettre en place les mesures souhaitées a été produite par un comité technique où siège des médecins vétérinaires, des producteurs laitiers, des agronomes et membres des associations provinciales de producteurs laitiers. Du côté des médecin vétérinaire, l'apport au programme proAction se fera surtout lors d'étapes plus délicates en matière de bien-être animal comme, par exemple, lorsqu'il est question d'écornage ou de castration. Si on parle de l'écornage, plus précisément, il est précisé dans le manuel de référence que cela doit être précédé par l'utilisation d'une méthode de soulagement de la douleur selon les recommandations d'un médecin vétérinaire. La méthode est laissée à sa discrétion car lui seul est habilité à juger de l'utilisation judicieux des médicaments pour les animaux.
L'évaluation à la ferme se fera en deux temps :
1- Examen d'un nombre préétabli d'animaux selon la grosseur du troupeau où sera évalué la présence de lésion aux zones sensibles, dénombrement des cas de boiterie, condition de chair des animaux.
2- Un agent valideur validera ensuite d'autres critères : accessibilité de l'eau pour tous les animaux, veaux inclus, présence de litière dans le logement des bêtes etc.
Au final, les producteurs laitiers bénéficieront d'un rapport détaillé de la situation de leurs animaux. Cela leur permettra de savoir où leur établissement se situe par rapport à l'ensemble des exploitations et où les efforts doivent être mis pour atteindre l'excellence souhaitée. Le médecin vétérinaire praticien est un intervenant absolument nécessaire afin de soutenir les producteurs laitiers du Québec à atteindre ces objectifs en santé et bien-être animal.
Dre Danielle Fourniere-Lévesque, M.V., termine son article en rappelant ce qu'est, en bref, le programme proAction. C'est un programme en six volets. Deux sont présentement en place sous le nom de Lait canadien de qualité : Qualité du lait, Salubrité du lait.Le volet traçabilité est en cours mais peu d'impact au Québec puis-qu’ici un tel système existe. Les trois autres volets qui se mettent en place sont les suivants : bien-être animal, biosécurité et environnement.
Les producteurs laitiers du Québec répondront dans les prochains mois à des critères plus élevés en matière de bien-être animal grâce au programme pro-Action, écrit à Dre Danielle Fournier-Lévesque, M.V., dans les pages de La Terre de Chez-nous du 11 décembre 2017.
Cette dernière déclare que les médecins vétérinaires praticiens du Québec applaudissent cette initiative visant à assurer les besoins élémentaires des bovins laitiers et des conditions de logement agréables par une tierce partie. L'objectif étant que les vaches laitières aient une vie productive et le plus agréable possible.
Le programme proAction établis ses critères et exigences à partir du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers. Code publié en 2009 par le Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage.
Une liste d'exigences qui va permettre de mettre en place les mesures souhaitées a été produite par un comité technique où siège des médecins vétérinaires, des producteurs laitiers, des agronomes et membres des associations provinciales de producteurs laitiers. Du côté des médecin vétérinaire, l'apport au programme proAction se fera surtout lors d'étapes plus délicates en matière de bien-être animal comme, par exemple, lorsqu'il est question d'écornage ou de castration. Si on parle de l'écornage, plus précisément, il est précisé dans le manuel de référence que cela doit être précédé par l'utilisation d'une méthode de soulagement de la douleur selon les recommandations d'un médecin vétérinaire. La méthode est laissée à sa discrétion car lui seul est habilité à juger de l'utilisation judicieux des médicaments pour les animaux.
L'évaluation à la ferme se fera en deux temps :
1- Examen d'un nombre préétabli d'animaux selon la grosseur du troupeau où sera évalué la présence de lésion aux zones sensibles, dénombrement des cas de boiterie, condition de chair des animaux.
2- Un agent valideur validera ensuite d'autres critères : accessibilité de l'eau pour tous les animaux, veaux inclus, présence de litière dans le logement des bêtes etc.
Au final, les producteurs laitiers bénéficieront d'un rapport détaillé de la situation de leurs animaux. Cela leur permettra de savoir où leur établissement se situe par rapport à l'ensemble des exploitations et où les efforts doivent être mis pour atteindre l'excellence souhaitée. Le médecin vétérinaire praticien est un intervenant absolument nécessaire afin de soutenir les producteurs laitiers du Québec à atteindre ces objectifs en santé et bien-être animal.
Dre Danielle Fourniere-Lévesque, M.V., termine son article en rappelant ce qu'est, en bref, le programme proAction. C'est un programme en six volets. Deux sont présentement en place sous le nom de Lait canadien de qualité : Qualité du lait, Salubrité du lait.Le volet traçabilité est en cours mais peu d'impact au Québec puis-qu’ici un tel système existe. Les trois autres volets qui se mettent en place sont les suivants : bien-être animal, biosécurité et environnement. Par Ricardo Codina
Les producteurs laitiers du Québec répondront dans les prochains mois à des critères plus élevés en matière de bien-être animal grâce au programme pro-Action, écrit à Dre Danielle Fournier-Lévesque, M.V., dans les pages de La Terre de Chez-nous du 11 décembre 2017.
Cette dernière déclare que les médecins vétérinaires praticiens du Québec applaudissent cette initiative visant à assurer les besoins élémentaires des bovins laitiers et des conditions de logement agréables par une tierce partie. L'objectif étant que les vaches laitières aient une vie productive et le plus agréable possible.
Le programme proAction établis ses critères et exigences à partir du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers. Code publié en 2009 par le Conseil national pour les soins aux animaux d'élevage.
Une liste d'exigences qui va permettre de mettre en place les mesures souhaitées a été produite par un comité technique où siège des médecins vétérinaires, des producteurs laitiers, des agronomes et membres des associations provinciales de producteurs laitiers. Du côté des médecin vétérinaire, l'apport au programme proAction se fera surtout lors d'étapes plus délicates en matière de bien-être animal comme, par exemple, lorsqu'il est question d'écornage ou de castration. Si on parle de l'écornage, plus précisément, il est précisé dans le manuel de référence que cela doit être précédé par l'utilisation d'une méthode de soulagement de la douleur selon les recommandations d'un médecin vétérinaire. La méthode est laissée à sa discrétion car lui seul est habilité à juger de l'utilisation judicieux des médicaments pour les animaux.
L'évaluation à la ferme se fera en deux temps :
1- Examen d'un nombre préétabli d'animaux selon la grosseur du troupeau où sera évalué la présence de lésion aux zones sensibles, dénombrement des cas de boiterie, condition de chair des animaux.
2- Un agent valideur validera ensuite d'autres critères : accessibilité de l'eau pour tous les animaux, veaux inclus, présence de litière dans le logement des bêtes etc.
Au final, les producteurs laitiers bénéficieront d'un rapport détaillé de la situation de leurs animaux. Cela leur permettra de savoir où leur établissement se situe par rapport à l'ensemble des exploitations et où les efforts doivent être mis pour atteindre l'excellence souhaitée. Le médecin vétérinaire praticien est un intervenant absolument nécessaire afin de soutenir les producteurs laitiers du Québec à atteindre ces objectifs en santé et bien-être animal.
Dre Danielle Fourniere-Lévesque, M.V., termine son article en rappelant ce qu'est, en bref, le programme proAction. C'est un programme en six volets. Deux sont présentement en place sous le nom de Lait canadien de qualité : Qualité du lait, Salubrité du lait.Le volet traçabilité est en cours mais peu d'impact au Québec puis-qu’ici un tel système existe. Les trois autres volets qui se mettent en place sont les suivants : bien-être animal, biosécurité et environnement.